Fermez les yeux pendant dix secondes et imaginez-vous sur un bateau au lever du soleil. Maintenant que vous les avez rouverts, vous avez une idée de comment j’ai découvert la capitale finlandaise. Embarquez pour Helsinki.
Mot d’ordre : (décou)verte
Le lien entre pays scandinaves et développement durable n’est pas seulement un cliché. Helsinki a cet avantage de pouvoir se visiter à pieds (d’autant plus avantageux que le ticket de transport coûte 2€80). Le site touristique conseille d’ailleurs quelques parcours thématiques pour découvrir les différents quartiers de la ville. C’est ainsi que j’ai découvert les cathédrales luthérienne et orthodoxe, aussi impressionnantes l’une que l’autre, et le marché aux toiles oranges en face de la mer. Juste à côté de ce dernier, sans que ce soit réellement indiqué, vous pouvez retrouver des halles, remplies de touristes. Parmi les étales plus chères les unes que les autres, j’ai trouvé celle d’une vieille femme : je ne peux que vous conseiller de lui prendre un de ces jus de légumes !
Helsinki m’a aussi marqué pour ses espaces verts. Pas très difficile quand on vient d’une des villes françaises qui compte le moins d’arbres par habitant, me direz-vous ? Je ne peux que vous accordez ce point. Néanmoins, on peut très vite oublier qu’on est dans une capitale européenne grâce à la proximité avec la mer Baltique. Que ce soit sur l’île de Tervasaari ou dans le parc de Kaivopuisto, je me suis sentie hors de l’agitation de la ville. J’ai retrouvé ce même sentiment dans les serres de l’Université d’Helsinki ou dans celles du jardin d’hiver (trouvées par hasard en allant voir le stade des JO de 1952).
La seule déception de mes découvertes a été celle de l’église Temppeliaukio. Cette église a pour particularité d’être taillée dans la pierre. L’architecture est vraiment intéressante mais, étant considérée comme incontournable, le nombre de touristes empêche de vraiment en profiter.
Tourisme de bobo assumée
Quand je visite les capitales, il y a deux choses que je recherche : les serres et les musées d’art contemporain. Je suis tombée amoureuse de l’un d’eux à Helsinki : Kiasma m’a transporté par ses expositions pendant plusieurs heures. Je ne peux que vous conseiller d’y foncer, malgré le prix qui peut rebuter (13€ l’entrée pour les étudiants). Non loin de là, un deuxième musée sympathique m’a attiré : l’Amos Rex est agréable, même s’il n’égale pas le premier.
Il faut savoir que la ville organise un festival pendant la deuxième quinzaine d’août. C’est grâce à ça que j’ai eu la chance de découvrir Arboria, une structure gonflable géante qui joue sur les couleurs. Malheureusement, elle ne sera plus à Helsinki de sitôt mais les structures se baladent dans le monde entier, n’hésitez pas à surveillez le site internet pour vous perdre dans l’une d’elles.
J’ai hésité longuement mais j’ai aussi vite cédé à l’envie de faire un sauna. Après quelques recherches, j’en ai trouvé un face à la mer, le Löyly, qui a aussi pour avantage pour les têtes-en-l’air comme moi de louer des maillots de bain.
Questions pratiques
La Finlande reste chère. En ne faisant que deux jours là-bas, j’avais prévu de quoi manger avant de partir. En effet, vous pouvez compter facilement 15€ pour un plat de pâtes des plus classiques en restaurant, ce qui n’est pas à la portée de tout le monde.
Pour ce qui est du logement, j’ai testé pour la première fois le couchsurfing et je suis conquise ! En plus de ne pas avoir payé le logement, ça m’a permis de passer la soirée avec des Finlandaises adorables. Je ne peux que vous conseiller d’installer l’application !
Pour retrouvez plus facilement les lieux dont je parle, je vous partage ma carte Google en cliquant ici.
Pour découvrir quelques images de ce voyage, voilà Helsinki en extérieur, en intérieur et quelques photos de rues.
Fantine Dufour