Passer au contenu

Stalk : France Télévisions s’invite à Sciences Po Lille

Vous les avez peut-être vu dans le hall d’entrée de Sciences Po Lille, à la cafétéria, ou encore à la BU : l’équipe de la série Stalk a tourné certaines scènes à Sciences Po Lille ! Réalisée par Simon Bouisson et diffusée sur France TV Slash depuis quelques semaines (comme Skam France et Mental), Stalk est une série qui s’adresse à notre génération. Mais est-ce qu’elle en vaut vraiment le détour ? La Manufacture envoie ses rédacteurs en éclaireurs.

En bref

Lorsque Lucas intègre une grande école d’ingénieurs, ce petit génie de l’informatique se fait bizuter pendant la première soirée par des membres du BDE. Une vidéo humiliante de lui circule sur internet. Lux, surnom que Lucas se donne, décide de se venger. Il hacke les téléphones des étudiants populaires afin de s’introduire dans leur vie privée et les manipuler. Mais à force de stalker ses camarades, le jeu tourne au drame.

Amateurs de Skam France et autres séries de France TV Slash soyez avertis : Stalk est très différent de Skam. Stalk est plus sombre et aborde le cyberharcèlement, l’éthique dans le numérique, le voyeurisme, le tout dans un scénario original et prenant. Une série idéale pour ceux qui n’ont pas Netflix ni les chaines payantes puisque France TV Slash est une chaîne disponible sur internet, sur YouTube et en replay sur France Télévisions.

Des têtes connues ?

Les acteurs vous sont familiers ? Pas étonnant : Théo Fernandez (alias Lucas ou Lux) a joué le rôle de Donald dans Les Tuches (2011). Carmen Kassovitz (alias Alma) est la fille de Mathieu Kassovitz, même si on ne l’avait encore jamais vu au cinéma auparavant. Parmi les rôles secondaires, il y a aussi Azize Diabaté Abdoulaye, connu pour son rôle dans La Cité rose (2012) et celui dans la série Les Bracelets rouges (2018) diffusée sur TF1.

On n’oublie pas le sticker

Alors est-ce que cette série vaut le détour ? Oui : on est assez content que le piratage informatique décrit soit réaliste, rien de farfelu n’est inventé. Ce n’est pas pour autant non plus une série accessible uniquement aux étudiants en informatique. On vous rassure, tout est bien expliqué et on ne voit pas que des ordinateurs pendant 10 épisodes de 20 minutes chacun. Attention néanmoins à la paranoïa : après cette série vous vous direz sûrement qu’un sticker sur votre webcam n’est pas superflu.

Si on peut croire que Stalk tombe dans le cliché du geek solitaire, on constate assez vite que c’est plus compliqué que ça. Lucas n’est pas qu’une victime de bizutage; il est aussi le meilleur hacker de son école et déterminé à ruiner la vie d’Alex, le président du BDE. Les personnages ne sont pas manichéens et sont nuancés. Le jeu d’acteur ne tombe pas dans l’outrance. On attend avec impatience les acteurs prometteurs de Stalk dans d’autres films et séries, en particulier Carmen Kassovitz (Alma) et Théo Fernandez (Lucas/ Lux).

Et Sciences Po Lille dans tout ça ?

Lille vous manque sûrement en ces temps de confinement. Une raison de plus pour regarder Stalk : on ne compte plus les plans sur le parc Jean-Baptiste Lebas et dans le centre ville. On reconnaît aussi Armentières (lycée Gustave Eiffel et la gare routière). Mais surtout, beaucoup de scènes ont été tourné à Sciences Po Lille ! Si votre école vous manque, vous allez reconnaître dans Stalk la BU, la cafétéria, les couloirs, etc. Une scène a même lieu sur le toit … mais on ne vous en dit pas plus.

Marion Galard


Episode 1 

Episode 2

Episode 3

Episode 4

La suite des épisodes est disponible ici. Bon visionnage !