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Le retour de la NBA #3 : La French Touch

Cocorico. Le jour de gloire est arrivé. Evan Fournier, Rudy Gobert & Co retrouvent les parquets de la Grande Ligue à partir du mercredi 23 décembre. Timothé Luwawu Cabarrot, ailier des Nets de Brooklyn, ouvre le bal tricolore face au Golden State Warriors, au Barclays Center. Une entrée alléchante, à ne manquer sous aucun prétexte. Et qui nous donne l’occasion de nous intéresser particulièrement aux “Frenchies” dans cette nouvelle saison de NBA.

Tariq Abdul-Wahad. Ce nom ne vous dit sans doute rien. Pourtant, cet ancien ailier des Sacramento Kings est essentiel pour les joueurs français actuels. Devenant le premier Bleu à fouler les parquets du championnat nord-américain dès 1997, il participa au rayonnement transatlantique de l’Hexagone. Une mise en lumière dont profitent les 11 joueurs actuellement sous contrat.

Certains sont déjà bien installés. Le capitaine de l’Équipe de France, Nicolas Batum, a rejoint les Clippers de Los Angeles cette année, après sa rupture de contrat avec les Charlotte Hornets. Une bouffée d’air frais pour “Batman”, qui sort d’une saison relativement décevante. Evan Fournier espère quant à lui emmener sa franchise en play-offs. Cet objectif n’est qu’un moindre mal pour l’arrière, qui veut jouer les premiers rôles. Le pivot d’Utah, Rudy Gobert, joue de son côté le haut du tableau. Dans la jungle de l’Ouest, le « Big Man », double meilleur défenseur de la Ligue, est un adversaire coriace. Une bonne surprise du Jazz n’est donc pas à exclure.

Des jeunes joueurs qui ont tout à prouver

La Grande Ligue ne fait pas de cadeaux pour les autres tricolores. Frank Ntilikina, le meneur de New-York, est en grande difficulté. Excellent défenseur, le “French Prince” doit prouver offensivement, ce qui n’est pas une mince affaire dans une franchise promise aux abysses du classement. Vincent Poirier, transféré de Boston à Philadelphie, et Adam Mokoka, du côté de Chicago, auront un faible temps de jeu : des situations complexes pour démontrer leur valeur.

Rien n’est insurmontable pour nos jeunes coqs. Grâce à leur travail, Timothé Luwawu Cabarrot et Sékou Doumbouya auront leur mot à dire cette saison. Du côté de Brooklyn, TLC espère continuer sur sa bonne série entamée l’an dernier. L’ancien ailier du CSP Limoges, Sékou Doumbouya, a fait sa mue cet été : transformation physique et travail mental. Un coup de collier approuvé par Dwane Casey, son entraîneur, qui veut en faire le leader de ses remplaçants – la « Second unit ».

Les rookies bleu-blanc-rouge au pied du mur

Parallèlement, la Draft 2021 nous a offert une belle cuvée bleue. La tête d’affiche Killian Hayes, choisi en septième position, formera la connexion française avec Sékou, du côté des Pistons de Détroit. Habile, playmaker – meneur de jeu – remarquable et défenseur en herbe, le tricolore a tout pour réussir. Son compère de sélection, Théo Maledon a démarré sur les chapeaux de roue lors de la pré-saison. Drafté par Philadelphie puis envoyé à Oklahoma, il brille par sa maturité et son « QI basket » au-dessus de la moyenne. Le jeune meneur a toutes les qualités pour performer dans la Grande Ligue. La situation est somme toute plus complexe pour Killian Tillie.

Non drafté, les Grizzlies de Memphis le sélectionnent via un contrat double – two way contract : il joue tantôt en NBA, tantôt en G-League – deuxième division nord-américaine. Une situation amovible par l’accumulation de bonnes performances. Et dans la famille Tillie, on a l’habitude de sortir de remarquables prouesses.

Julien Baudot