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“J’ai piraté ma troisième année pour aller faire le tour du monde.” C. Mollet, entretien avec La Manufacture

Charles Mollet lors de son tour du monde, avant le décollage de son Breguet 14

Ancien élève de Sciences Po, metteur en scène, scénariste, globe-trotter… La Manufacture a pu s’entretenir avec Charles Mollet, président de la société de spectacle immersif Polaris. Comme le nom de cette dernière, évoquant l’étoile polaire, nous l’indique, son but est de nous faire tutoyer les étoiles.

Pourrais tu te présenter rapidement ?

Je m’appelle Charles, je suis président d’une maison de production qui s’appelle Polaris et l’auteur et metteur en scène des spectacles que nous produisons. Ce sont des spectacles historiques, participatifs, dans des lieux de patrimoines : Secret Défense au château de Rambouillet (2022-2023), Le Grand Réveillon au château de Champs sur Marne (2018-2023), Le Fabuleux Noël au château de Maintenon (2016-2021) ou encore La Belle et la Bête aux châteaux de Maisons Lafitte, de Goulaine près de Nantes ou du Plessis-Bourré près d’Angers (2022-…).

Charles Mollet après son tour du monde et visiblement pas au moment du décollage de son Breguet 14

Est ce que tu pourrais nous parler de tes études et de ton parcours ? Je sais que tu es notamment passé par Science Po.

J’ai 35 ans. J’ai fait mes études en Bourgogne, à Dijon. Ensuite je suis rentré à Sciences Po Paris et là bas, j’ai fait le cursus classique. La troisième année est hors les murs, internationale et pendant cette année, je suis parti voyager un peu partout autour du monde réaliser des reportages pour nourrir une émission radio que je présentais à l’époque qui s’appelait Partance Monde. Chaque mois, j’avais un nouveau sujet de reportage dans un nouveau coin du globe. Je travaillais mon sujet pendant un mois pour produire soit du reportage écrit soit du contenu pour l’émission radiophonique que je produisais à l’époque et qui a bien marché pendant plusieurs années. Après ce voyage, j’ai décidé de ne pas faire l’école de journalisme de Sciences Po mais ce pour quoi l’école formait ses élèves à savoir des affaires publiques. Je me suis spécialisé dans des question énergétiques. J’ai passé mon diplôme et je suis allé travailler chez Deezer. C’est les hasards des rencontres qui ont fait ça et j’ai vraiment eu le sentiment que si je m’étais borné à faire juste Sciences Po, des stages, une troisième année aux États Unis comme beaucoup de mes camarades 1) je n’aurais pas été forcement très heureux et 2) ça aurait fait de moi un autre élève de Sciences Po comme il y en a des milliers, que ça soit Sciences Po Paris ou Science Po Lille (sur le marché du travail, ça reste Sciences Po). C’est vraiment ce que j’ai fait à coté qui a donné ce que je fait aujourd’hui. C’est la volonté que j’ai eu de développer mes rêves et mes ambitions mais finalement à coté des études. Les études étaient juste là comme ça, j’ai fait de la radio pendant tout mon lycée et ça n’avait rien à voir avec un cursus académique. Mon émission m’a conduit à pirater ma troisième année d’études pour aller faire le tour du monde, rencontrer des gens, j’ai fait du scoutisme… Ces rencontres ont fait que je me suis retrouvé chez Deezer où j’étais pas très heureux. J’étais dans un boulot de salarié certes intéressant, je développais les bureaux à l’international donc on s’ouvrait sur des pays un peu partout dans le monde, mais j’étais pas hyper heureux. Toujours à coté, j’ai commencé à créer un spectacle, mon tout premier spectacle. C’était à coté de Sciences Po, à Saint-Germain-des-Prés et quinze mille visiteurs sont venus à ce truc que j’ai fait de manière parfaitement bénévole.

Le Millénaire c’est ça ?

Le Millénaire en effet que j’ai écrit et que j’ai monté avec une équipe : Julie qui était une copine de Sciences Po, Denis qui était un ingénieur des Mines et on a monté ce truc là qui a hyper bien marché et ça nous a rendu super heureux. Après j’ai quitté Deezer pour me lancer dans cette aventure sans trop savoir ce que ça donnerait, sinon que ça me rendait heureux et que c’était plus en ligne avec tout ce que j’avais fait à coté de mes études, mes études me définissant moins finalement que le parcours que j’avais fait à coté. La radio, l’aviation, le théâtre, l’écriture… c’étaient des trucs que je faisais parce que j’avais envie de les faire et pas par obligation mais c’était vraiment là je pense que je faisais la différence. Et ensuite, je me suis mis à faire ça et ça a fait la différence puisque les spectateurs sont venus en grand nombre. On a lancé cette boite en 2015 et c’est comme ça qu’est née Polaris. Comme les spectacles étaient de qualité et que les gens qui participaient vivaient des choses fabuleuses et formidables, plein de châteaux sont venus nous voir en nous disant « Vous pouvez pas nous créer un spectacle ? », et c’est comme ça que les choses se sont faites.

Tu as passé ta troisième année autour du monde. Tu parlais aussi de l’aviation. Si je ne me trompes pas, tu as effectué à ce moment là un tour du monde en avion et en solitaire.

Ça c’est de la comm’. Mon premier sujet tournait autour de l’aéropostale donc je suis parti à bord d’un Breguet 14 qui venait d’être reconstruit par une équipe de passionnés. C’était tout un sujet autour de la ligne aéropostale donc la première étape était à bord de cet appareil et puis ensuite j’ai simplement continué normalement à pied parce que j’avais pas les moyens. J’avais pas d’argent pour faire tout ça, je l’ai fait from scratch avec peanuts et je suis parti ensuite pour suivre la ligne aéropostale jusqu’en Argentine et au Chili puisque la ligne allait là bas. C’est là bas que Mermoz a disparu dans la cordillère des Andes et qu’il a été retrouvé par Saint-Exupéry. Je suis reparti sur les aéroplanes, puis sur les indiens Mapuches du Chili… et le voyage s’est fait comme ça. J’ai fait un peu d’avion, que je pilotais, que je pilotais pas et ensuite beaucoup d’avion « normal » pour aller d’un continent à l’autre. Sinon beaucoup de choses à pied, en train, en bus, la traversée du pacifique en porte-conteneurs. J’avais tout un sujet sur le commerce international, la marine, la mer, les portes-conteneurs… Donc San Francisco-Xiamen à bord d’un navire de commerce ou alors la Mongolie à cheval. J’ai fait toute une boucle sur la Mongolie à cheval sur les traces du moine Guillaume de Rubrouck. Il était allé rencontrer le Grand Khan pour lui demander au nom de Saint Louis d’ouvrir une ligne de front contre Saladin pour le prendre en sandwich entre les occidentaux et le Khan et reprendre Jerusalem. La traversée évidemment de l’Eurasie à bord du Transsibérien, des tas de moyens de locomotions qui étaient plus des moyens pour rencontrer les Hommes et traverser ce monde en rencontrant des gens. Et j’ai été déçu parce-que j’ai eu une idée au milieu : j’ai rencontré plein de jeunes de mon âge et je me suis dit que mes sujets, au lieu d’être les sorcières machis du Chili ou le moine Guillaume de Rubrouck ça aurait dû être vingt ans autour du monde. J’ai rencontré plein de jeunes de mon âge qui étaient moine, qui travaillaient, qui étaient des militants dans une organisation d’indiens natifs… Pleins de jeunes qui étaient dans un univers complètement différent du mien, de Sciences Po, de tout ça et qui avaient une vie tellement différente. Et c’est sur vingt ans à travers le monde que j’aurais dû le faire parce que c’est tellement différent, c’est une porte d’entrée super intéressante. Mais j’y ai pensé trop tard.

Je reviens un peu vers les spectacles en eux mêmes. Pourquoi est ce que tu es allé vers le spectacle immersif ?

C’était pas le spectacle immersif. Quand j’ai fait ça c’était en 2014, je me suis dit « T’as pas 10 balles. Tu dois faire un spectacle qui fait la différence. Comment est ce que tu peux faire venir un max de monde et que les gens se disent ‘‘C’est fou !’’ ? ». Ça se faisait dans une église, l’ancienne abbaye de Saint-Germain-des-Prés et je me suis dit qu’il fallait que je recrée cet univers là et pour que ça marque le public, je vais le mettre au milieu des scènes et comme ça il va être super impressionné. Et donc j’ai conçu un modèle où les spectateurs étaient au milieu des scènes et où ils se déplaçaient de scène en scène. Et après quand j’ai crée le spectacle au château de Maintenon, j’ai reproduit ce truc là en essayant d’aller plus loin et les gens passaient de pièce en pièce et ils voyageaient dans le temps au milieu des comédiens. Et ça a tellement impressionné les spectateurs, les gens étaient tellement heureux et depuis 10 ans qu’on fait ça tous les spectateurs ressortent en disant « C’est dingue ! » que finalement je suis resté là dessus. Et après il y a eu plein de gens qui ont dit « C’est de l’immersif » mais il n’y avait personne qui avait fait des trucs comme nous parce que pour faire ça, il faut monter autour du projet une communauté de 500, parfois 800 volontaires bénévoles et les gens n’y parviennent pas ou ça leur fait peur ou c’est trop lourd parce que ça implique un investissement humain que personne n’est prêt à faire, ou rarement. C’est vraiment ça qui permet au spectacle d’être ce qu’il est. Il est immersif parce que c’est ce qu’on dit aujourd’hui mais en fait c’est d’abord une aventure humaine.

Quel est le processus de création ?

J’ai pas trop le temps d’aller chercher des lieux, c’est les lieux qui viennent et me disent « Vous pouvez me faire quelque chose là ? ». J’y vais, je regarde, je dis oui ou je dis non, et quand je dis oui, c’est parce que j’ai identifié une atmosphère, c’est à dire que les lieux racontent leur histoire et je me dis « Oh mon Dieu ! mais dans cet endroit on ferait ci, on ferait ça, et là tel personnage apparaîtrait et on pourrait faire les choses de telle ou telle manière ». C’est comme ça que les spectacles naissent, c’est un parcours, une histoire, l’histoire d’un lieu et ensuite commence tout le travail d’écriture, le travail de mise en scène et dans un deuxième temps mobiliser une communauté de volontaires bénévoles, les former, les mettre en scène et mettre en musique le spectacle.

Tu parles beaucoup de l’aventure humaine. Quel est ton but, ta démarche au delà du spectacle en lui même ? Créer du lien, faire vivre le patrimoine, transmettre…

Naturellement c’est un peu tout ça. À titre perso ce que je trouve extraordinaire, c’est de transfigurer un lieu et d’y vivre quelque chose. Quand on crée un spectacle comme ça, il y a toute cette chose formidable qui se crée c’est à dire une famille de gens qui ne se connaissent pas et qui vont se retrouver. Et ça c’est très puissant de se dire qu’on a pu se permettre ça. C’est pas le but, le but c’est pas de réunir les gens, c’est ce qui se passe naturellement mais c’est aussi pour ça que c’est beau et c’est pour ça qu’on le fait. Ce qui est très intéressant, c’est de voir des adultes qui retrouvent un regard d’enfant et qui se disent « Ah ouais mais je suis dans la magie. », c’est de gommer les générations, de faire qu’une personne qui a 70 ans prenne autant de plaisir avec une personne qui en a 25. Il n’y a pas d’endroits dans la société où les générations disparaissent, où la barrière des âges s’efface, il y a peu d’endroits où les gens s’émerveillent tous ensemble de ce qu’ils font. On donne de la fierté aux gens de participer à quelque chose, de créer quelque chose. Ça crée une ambiance dans laquelle on travaille qui est extrêmement porteuse et qui est extrêmement qualitative et on se dit « J’ai pas travaillé en vain. ». C’est à dire que les nuits qu’on a passé à travailler, tous les problèmes qu’on rencontre, toutes les batailles qu’on mène pour solutionner les trucs ça sert à quelque chose qui va au delà du spectacle et qui est bon pour l’Homme. Je suis un amoureux d’Antoine De Saint-Exupéry et c’est vraiment ce qu’on va retrouver dans son oeuvre, dans Terre des Hommes, Courrier de Nuit, Pilote de Guerre… qu’est ce qui est bien pour l’Homme ? qu’est ce qui grandit l’Homme ? L’Homme se rencontre quand il se mesure avec l’obstacle et ici c’est emmener toute cette communauté dans une aventure à rebours de trop de choses qu’il y a aujourd’hui dans la société. On est vraiment les fils de l’âge du confort, on bosse peu, on ne se rencontre pas tant que ça, chacun est dans sa génération… Là c’est un peu de pulvériser tout ça, de pas être dans le numérique mais d’être dans le réel et d’y être avec tout le monde et tout le monde arrive avec ce qu’il est mais il y a une exigence de faire plus, d’aller plus loin et on voit que les gens sont heureux. Quand j’arrive tout le monde me dit « Salut ! Tu vas bien ? », toutes les générations se retrouvent, je vois des jeunes et des vieux qui parlent ensemble et je me dis que c’est quand même dingue que ces spectacles permettent à tous le monde de partager cet enthousiasme, cette fraicheur, cette jeunesse !

Une question moins sérieuse : est il vrai que Polaris a adopté deux chameaux ?

On a fait plus que les adopter, on les a acheté. Et ce ne sont pas des chameaux, ce sont des dromadaires et ils sont très gentils. Ils sont en Bourgogne pour jouer dans le spectacle 1900, sur Sarah Bernhardt.

Où il y a déjà une girafe ! (Une girafe factice, NDLR)

Oui mais on fait ça pour s’amuser donc on a des dromadaires. Ils sont très gentils, très beaux, beaucoup plus hauts qu’un homme. C’est très rigolo. Mais c’est ça qui est sympa dans ce métier, c’est qu’on peut se permettre des tonnes de trucs un peu fous et on a qu’une vie donc il faut en profiter.

Est ce que tu aurais un conseil à donner à un jeune étudiant ?

C’est ce que je disais au début de l’interview, ne vous contentez pas de faire ce qu’on vous propose, faites ce que vous avez envie et donnez vous les moyens de le faire. Quand des gens me disent « Moi, mon rêve c’est de devenir réalisateur. » je leur dis « Génial ! Tu as déjà fait des courts métrages ? Des films ? Participé à des concours ? » et s’ils me répondent que non, alors dans ce cas là je me dis que c’est pas leur rêve sinon ils se bougeraient pour le réaliser. Personne ne réalise un rêve en restant assis. La vie c’est pas un restaurant, c’est un buffet, il faut se lever pour se servir alors levez vous, servez vous et essayer de créer les choses qui vous plaisent. C’est faire qui fera la différence après parce que sinon, vous allez avoir des milliers de jobs avec un patron qui va vous dire « Aujourd’hui tu mets une cravate de telle couleur, tu remplis tel tableau Excel, tu vas aller dans tel pays faire tel truc… ». Peut être que ça va vous convenir parce que vous allez vous développer dans plein d’autres trucs à coté ou que ce job va vous plaire. Moi, c’était pas mon cas donc j’ai fait d’autres trucs et là où il y a une volonté, il y a un chemin mais en revanche il faut une volonté, il faut sortir, il faut avancer, il faut essayer de bâtir par soi même parce que sinon, on est dans cet espèce de grand troupeau. Moi j’arrivais pas à être dans le grand troupeau donc j’ai voulu faire autre chose et je suis assez heureux de l’avoir fait pour ne pas se retourner sur sa vie et se dire « Bon bah voilà, finalement j’ai fait comme tout le monde. ». Et dans le boulot, quand on passe des entretiens, les gens cherchent à savoir en quoi vous êtes différents. Si vous avez juste fait Sciences Po, fut-ce Lille, fut-ce Paris, vous valez moins qu’une personne qui a fait une fac de droit mais qui à coté a monté une association, a fait du sport, a commencé à remporter des prix… parce que tout ça aussi va vous construire et va faire de vous une personne plus riche, plus large avec plus de maturité et ça fait la différence de base dans les entretiens. Si après tout votre objectif de vie c’est de gagner beaucoup d’argent et que les gens vous admirent, il faut peut être déjà commencer à travailler là dessus. Est ce que vous pouvez être heureux avec ce postulat de base ? Est ce qu’il n’y a pas des choses que vous devez laisser au placard ? À Sciences Po Paris, il y avait beaucoup de ça. On était beaucoup de gens (et je me compte partis eux) qui étions inquiet de notre image, de ce qu’on renvoyait, des gens avec des complexes d’infériorité ou de supériorité qui voulaient montrer qu’ils étaient capables, qu’ils étaient bons parce que des études difficiles, des concours d’entrée… C’était des personnalités qui étaient un peu tourmentés par ça et on peut avoir tendance à se dire, beaucoup de gens se le disaient, « Il faut que je fasse de la politique. Il faut que je sois élu. ». Mais élu pour quoi ? Pour servir le peuple ? Pour mettre en place une vision ? Souvent ils n’avaient pas de vision, juste réussir à être dans un cabinet parce que les autres n’y sont pas, réussir à être au service d’un ministre pour pouvoir dire « Ouais, moi je travaille avec le ministre. J’arrive dans la voiture de service du ministre. On est arrivé avec le gyrophare. ». Tout ça, ça fait rêver plein de gens mais c’est pas une fin en soi au point que travailler pour ça, c’est travailler pour être triste et on s’en aperçoit peut être un peu tard. Avoir une vision de ce qu’on veut construire, ça c’est important ! Alors si c’est « Je veux faire en sorte que la France soit plus responsable d’un point de vue écologique. », c’est peut être une bonne raison pour faire de la politique mais il faut être bien au clair sur ce qu’on fait et pourquoi on le fait. Je pense que c’est important de réfléchir à tout ça et surtout de faire des choses par soi-même et de ne pas faire ce que Sciences Po me dicte. Quand on m’a dit « C’est votre troisième année, vous pouvez choisir une des universités à la carte pour aller faire vos études comme les 500 élèves de votre promo. », j’ai répondu « Je vais cocher aucune de ces putains de cases, je vais aller voir le directeur de l’école et lui dire que je vais partir autour du monde parce que je présente une émission de radio depuis 4 ans, elle fait un tabac et maintenant c’est plus l’émission qui reçoit des voyageurs, c’est moi qui voyage pour faire l’émission. », et il y a toujours quelqu’un qui finit par dire oui. Vous devenez tellement chiant qu’à la fin quelqu’un vous dit oui et vous laisse faire ce que vous voulez. Et là vous vous réalisez, là vous vous rapprochez de vos modèles comme Saint-Exupéry pour moi et ça va vous construire, ça va vous donner les ailes qu’il vous faut pour la suite. Personne ne vous les donnera sinon vous même donc allez y. C’est ça mon conseil.

Hippolyte Andrieu-Rebel

Son site http://www.partance-monde.org/ étant désormais fermé, seule une partie de son périple est disponible en suivant le lien https://soundcloud.com/charles-mollet

Deux spectacles Polaris seront joués en ce mois de décembre 2023, tous deux en région parisienne :

  • Le Grand Réveillon au château de Champs-sur-Marne (77) jusqu’au 10 décembre (dernière édition).

 

 

  • La Belle et la Bête au château de Maisons à Maisons-Laffitte (78) jusqu’au 17 décembre.