Leningrad, URSS, un été du début des années 80. Des jeunes entrent par la fenêtre d’une salle de concert privée malgré l’interdiction. Ils veulent assister à un concert de rock, cette « musique de l’ennemi américain » tant convoitée par une part de la jeunesse soviétique en manque d’émancipation et en plein conflit générationnel avec leurs aînés. Dans ce monde de l’interdit où être jeune se résume à éviter les pièges et les restrictions (ce qui rappellerait une certaine époque), des disques de David Bowie et de Lou Reed s’échangent sous le manteau et une scène musicale underground fourmille.
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