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Catégorie : Cinéma

Grâce à Dieu : interroger le concept de “victime”

François Ozon a-t-il intentionnellement fait de son dernier long-métrage Grâce à Dieu un film politique ? Le réalisateur provoque dès le titre en se réappropriant le lapsus révélateur employé par le cardinal Barbarin lors de son procès : « La majorité des faits, grâce Dieu, sont prescrits ». Grâce à Dieu évoque également l’attente du verdict des deux référés dont il a fait l’objet. Mais c’est surtout l’intrigue qui dérange certains.

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Un an après, “l’écran de verre” commence-t-il à se fissurer ?

En mars dernier, j’écrivais un article sur les éditions 2018 des Oscars et des Césars, fortement marquées par leurs discours en faveur des femmes et les débats sur les mesures à mettre en place pour faire du cinéma un milieu plus sain et inclusif. Mais qu’en est-il de cet « écran de verre », un an après ?

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CÉSAR ET OSCARS 2019 : On commente le palmarès !

Jusqu’à la garde, Shéhérazade, Green Book, Roma… Ce week-end, français et américains ont célébré une distribution de trophées dorés, César pour les uns et Oscars pour les autres, remises au « meilleurs crus » de leur cinéma national. Retour en coups de coeur (et en quelques coups de gueule) sur les grands gagnants de ces cérémonies.

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La Favorite, grandeurs et décadences à la cour

ATTENTION SPOILER ! Des nominations en pagaille, un trio d’actrices plus que glamour et une communication léchée : voilà ce que l’on avait pu entrevoir de La Favorite, dernier film de Yórgos Lánthimos. Celui qui avait séduit la Croisette avec sa Mise à mort du cerf sacré (2017) a tout autant rendu les critiques perplexes. Une même question fut souvent posée : le cinéma d’auteur est-il allé trop loin ?

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Sorry to Bother you – Apologie de l’anticapitalisme

Le 30 janvier 2019, Sorry to Bother you sortait dans nos salles. Salué par la critique outreatlantique, la nouvelle comédie anticapitaliste du réalisateur-rappeur Boots Riley suit le parcours mouvementé d’un télémarketeur dans une société américaine dystopique, où le capitalisme règne en maître.

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Devant quels films s’effondrer pendant les fêtes ?

J’aime pas les films de Noël. (Pause dramatique). Désolée, il fallait que ça sorte. Je trouve que c’est toujours les mêmes scénarios qu’on nous rabâche ad nauseam. Soit on a la nana qui vient de se faire plaquer par son mec et qui retourne pleurer dans son bled natal pour redécouvrir « la beauté des choses simples » et finir avec le boulanger sexy. Soit on a une famille dysfonctionnelle qui arrête subitement de s’engueuler une fois que la dinde est sur la table. Vous l’aurez compris, les bons sentiments, c’est pas mon truc. Mais surtout, je trouve que le septième art a bien mieux à proposer pour animer nos séances de digestion hivernales. Donc on dégaine les mugs et les plaids, parce La Manufacture vous a concocté une petite sélection des films qu’il faut vraiment regarder pendant les fêtes.

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Les Crimes de Grindelwald – Quand la magie cède le pas au Box Office.

En novembre 2016, sortaient Les animaux fantastiques, premier volet d’une toute nouvelle saga dérivée de l’univers d’Harry Potter, et surtout, adaptation non pas d’un roman mais d’un livret-goodie destiné à l’origine à prolonger le succès du petit binoclard. Une ambitieuse tentative commerciale donc, qui se soldera tout de même par 814 millions de recettes et un oscar, mais réussira avant tout l’exploit de rendre Poufsouffle sexy, et de donner un nouvel élan à une communauté potterhead ravie de découvrir enfin le monde magique en-dehors de Poudlard. Le succès semble d’ailleurs au rendez-vous pour sa suite, Les Crimes de Grindelwald, qui connait déjà un très bon démarrage (320 000 entrées en France le jour de sa sortie contre 210 000 il y a deux ans). Mais ce second opus tient-il ses promesses ?

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Girl, ou le récit d’une adolescence troublée

Lara a 15 ans, bientôt 16. Elle vit en Belgique avec son père et son frère. Ceux-ci ont fait des concessions pour lui permettre d’intégrer l’une des écoles de danse classique les plus prestigieuses du pays. Lara est aux anges lorsqu’elle entame sa période d’essai de huit semaines dans cette école : elle compte bien, au terme de cette durée, faire officiellement partie de la sélection de rares ballerines inscrites dans l’école. Elle fait face à quelques difficultés physiques qui ne l’empêchent cependant en aucun cas de persévérer dans sa quête pour être la meilleure des danseuses étoiles. Seulement voilà, Lara n’est pas facilement acceptée par ses camarades. Car, pour les autres, Lara est “il”, elle est “lui”. Retour sur un magnifique film du belge Lukas Dhont, dans lequel Lara est rongée par ses chimères et en proie à une constante introspection qui la pousse parfois à faire des erreurs lourdes de conséquences…

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