Le 18 novembre dernier, le secrétaire général du Parti Communiste Français et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2022, Fabien Roussel, nous a fait l’honneur de sa présence à Sciences Po Lille. Pendant presque deux heures, il s’est exprimé sur les possibilités d’une reconquête du vote populaire, notamment dans les Hauts-de-France, ancienne terre historique du PCF. Il a également répondu aux questions des étudiants et d’exposer ses points de vue sur divers sujets, le nucléaire, le Parti Communiste Chinois ou encore la révolution prolétarienne.
De Maurice Thorez au renouveau du PCF
A cet égard, plusieurs questions sont revenues sur “l’étiquette communiste” ou sur le rapport qu’entretient aujourd’hui le PCF avec la doctrine de ses origines: le marxisme. Jusqu’à la fin des années 1980, le PCF a appuyé son discours, sa rhétorique sur les fondements du marxisme: la lutte des classes, la révolution du prolétariat …
Pourtant, ce vendredi 18 novembre, le discours de Fabien Roussel semblait bien différent de ceux, tonitruants, d’un George Marchais ou d’un Maurice Thorez. Le Parti Communiste Français, comme toute formation politique qui concourt au poste présidentiel, a dû mettre en place une rhétorique convaincante, à la fois en phase avec son identité originelle, communiste, et avec l’évolution du contexte dans lequel a lieu l’énonciation de ses discours. Après des difficultés électorales à partir des années 1990, le Parti Communiste a tenu bon, jusqu’en 2007 où il a présenté un dernier candidat pour l’élection présidentielle.
En 2022, la candidature de Fabien Roussel a permis au parti de retrouver une place dans un espace médiatique déjà saturé par la pluralité des offres politiques. Une première victoire ? Ce vendredi 18 novembre, Fabien Roussel disait vouloir partir à la reconquête du vote populaire. Une reconquête du terrain politique qui passe, comme souvent, par une reconquête de la rhétorique. L’exemple du Rassemblement National et de l’adoucissement de son discours en est une preuve.
Bien évidemment, loin de l’idée de comparer les évolutions rhétoriques respectives du Rassemblement National et du Parti Communiste Français; en raison des divergences idéologiques; qui sous-tendent leurs discours respectifs. En revanche, en nous appuyant sur les propos de Fabien Roussel lors de la conférence du 18 novembre, il peut être éclairant d’analyser la rhétorique actuelle du PCF dans une perspective plus large. Entre, d’un côté, une volonté de rupture à la fois avec les formes discursives dominantes en politique aujourd’hui et avec les habitudes rhétoriques du PCF lui-même (lutte des classes, révolution, combat …). Et, de l’autre, une même volonté de préserver l’identité politique du parti. Nous verrons que, finalement, cette tension n’est pas nouvelle et a toujours été partie intégrante des pratiques discursives du PCF.
Il convient pour cela de distinguer la rhétorique (l’ensemble des techniques et des procédés qui sont utilisés dans l’art du discours, dans le but de persuader les personnes à qui on s’adresse) et le discours (le contenu, ce qui est énoncé, selon le triptyque logos/ethos/pathos). Autrement dit, nous nous attarderons sur le lexique (à un fond, à une pensée), et sur la rhétorique (la mise en forme de cette pensée dans les pratiques discursives).
Une réaction au discours technocratique dominant
En 2011, Corinne GOBIN a écrit un article. L’objectif: démontrer le passage progressif, dans les discours politiques depuis plus d’une décennie, d’une logique politique centrée sur la culture politique démocratique à une logique technocratique. Pour Corinne GOBIN, les discours dits technocratiques s’appuient sur le lexique de la compétence:
“Mots savants, annonce d’un problème grave, diagnostic de l’état de gravité et identification des causes liées à cet état, annonce des conséquences catastrophiques si nous ne réagissons pas adéquatement, instrument de mesure de la catastrophe (indicateurs techniques). “
Le lexique de la compétence renvoie ainsi à un certain lexique de la véracité, démontrée dans le discours technocratique, par l’usage des chiffres et statistiques, gages de rationalité et preuves objectives, neutres. Le discours technocratique est donc un discours “expert”, selon Corinne GOBIN. Cela a pour conséquence d’aspetiser le caractère politique du contenu: le discours technocratique n’est pas celui de la meilleure idée politique mais celui de la meilleure solution technique.
Alors, comment la rhétorique et le discours de Fabien Roussel, discours communiste se situent-ils, par rapport à un discours d’expert, sur les données neutres des chiffres et statistiques et privilégiant le technique au politique ?
D’abord, Fabien Roussel a recours aux chiffres. Outils toujours pertinents pour crédibiliser un discours. Mais, finalement, le discours de Roussel est loin d’être saturé dans ce lexique d’expert et d’expertise. Le renvoi à des valeurs et à des imaginaires collectifs, comme ceux de la dignité ouvrière, de la valeur “travail” (très importante dans la théorie marxiste et dans le communisme, qui considère que le travail doit être émancipateur).
En réalité, Fabien Roussel ne ponctue pas son discours par des chiffres mais par des expressions, des mots, des petites phrases. C’est le lexique familier qui donne le rythme à son discours. Cette expression populaire, trait plus ou moins conscient, renvoie à une certaine cohérence: “il faut partir des mots des gens”, s’appuyer sur “ce qu’ils ont dans la tête”. Le lexique familier, chez Roussel, a vocation à traduire une certaine vérité, celle populaire, à traduire ce qui est dans ce qui est dit. Ainsi, l’aspect de véracité, recherché dans le discours technocratique par des pratiques discursives d’expert, prend la forme chez Roussel d’une autre véracité: celle des réalités plurielles et concrètes des Français et Françaises, par des pratiques discursives de langage familier.
On reproche souvent aux discours technocratiques d’être “vides” de valeurs politiques, ou de parler dans une langue d’expert incompréhensible pour les non-initiés. La rhétorique de Roussel entend bien proposer un discours moins “froid”, car plus proche du langage de tous les jours. Reconquérir le vote populaire, au PCF, c’est d’abord se faire comprendre par les principaux concernés, les individus des classes populaires.
Les questions
Pourtant, un détail a pu retenir l’attention. Quand un étudiant lui demande si les ouvriers doivent prendre le contrôle des moyens de production, Fabien Roussel répond favorablement.
Jusque-là, tout va bien. Mais, dans sa réponse, évoque l’idée d’une “cogestion des moyens de production”. Et, il est intéressant de souligner que le terme “cogestion” est une notion de management qui lui-même est un des piliers de l’économie libérale de type “Business School”. Ainsi, la cogestion est un type de stratégie ou de pratique commerciale. Il s’agit de responsabiliser les salariés pour, par là, décider des questions liées à la direction et à la gestion de l’entreprise.
Étrange d’entendre un communiste emploie le mot “gestion”, terme du lexique managérial ? La tradition communiste traite plutôt d’autogestion (comme chez Rosa LUXEMBURG). Mais, le terme “co-gestion” est ici un choix rhétorique, un choix lexical:
“ Je pense qu’on sera plus fort à convaincre les jeunes et les salariés en leur parlant de co-gestion de l’outil de production, de réappropriation de l’outil de production qu’en leur parlant de dictature du prolétariat ”.
Fabien Roussel reconnaît que MARX ne parlait pas de “dictature” au sens contemporain du terme mais dans le sens de “réappropriation” des moyens de production par les travailleurs. Toutefois, il a aussi compris que cette notion pouvait avoir un effet repoussoir dans l’espace médiatique, face à un public peu familier avec les théories marxistes. A l’heure où le discours technocratique, forme de pratique discursive “suprême” de la Raison, est devenu dominant en politique (le débat Macron-Le Pen lors du second tour de la présidentielle représente peut-être le paroxysme de la domination du discours technocratique dans le champ politique).
Fabien Roussel concède une faveur rhétorique, ou plutôt lexicale, au discours technocratique. S’il troque le terme “dictature” pour “co-gestion”, l’idée fondatrice reste finalement la même: celle de la réappropriation des moyens de production par les travailleurs. En fait, nous allons voir que cette “nouvelle” rhétorique du PCF consiste en une ingénieuse succession de compromis lexicaux, dans un souci à la fois de gagner en crédibilité (en évitant les termes vivants, ou trop marqués idéologiquement) et de préserver les fondements théoriques et politiques de l’identité du PCF.
La lutte des classes : disparition dans le lexique mais permanence dans la rhétorique
L’un des aspects marquants de la rhétorique de Fabien Roussel est l’omniprésence de références au rassemblement. Par exemple, quand il explique être allé à la rencontre des chasseurs ou du monde agricole: électorat qui n’est pas historiquement communiste. Le rassemblement, c’est aussi chercher le vote au-delà de son électorat de confort. Bien sûr, la classe ouvrière demeure l’un des protagonistes centraux du discours communiste. Mais d’autres acteurs semblent avoir rejoint la scène. Fabien Roussel reconnaît que, ces dernières années, au PCF, “on a moins parlé à la classe ouvrière”.
La revalorisation de la dignité ouvrière est ainsi un axe structurant de son discours. Mais la définition de la classe ouvrière semble s’être élargie. Pour Fabien Roussel, agriculteurs, employés comme commerçants, en résumé, toutes celles et ceux qui souffrent d’une oppression, notamment socio-économique, intègrent la “classe ouvrière” parce qu’ils sont unis par une cause commune: sortir de cette oppression et retrouver leur dignité, surtout dans leur travail. Peut-être que Fabien Roussel ne fait que prendre en compte une réalité sociologique: les frontières entre classes sociales se brouillent et ces classes ont moins conscience d’elles-mêmes (la fameuse “classe pour soi” de Marx).
Là encore, quand un étudiant lui demande s’il croit que la révolution prolétarienne peut toujours renverser le capitalisme, Fabien Roussel répond que la révolution ne doit pas se limiter au “prolétariat”. Il doit faire participer le plus de monde possible, à défaut de pouvoir entraîner une unanimité, dans une démocratie. Exit, donc, l’arme rhétorique marxiste par excellence du PCF. La lutte des classes, du moins telle qu’on le connaît traditionnellement, c’est-à-dire entre prolétariat et bourgeoisie. Et, comme vu précédemment, le secrétaire général met les choses au clair: il n’est plus question de la dictature du prolétariat dans le programme du parti.
Ainsi, le Parti Communiste Français s’efforce de mettre en œuvre une rhétorique qui ne soit pas jugée comme potentiellement anachronique par l’opinion publique. En effet, la conscience de classe a indéniablement perdu de sa valeur. Si la théorie des classes sociales reste éclairante aujourd’hui, la moyennisation de la société a conduit à un certain brouillage et une multiplication des catégories sociales (classe sociale dite inférieure ou supérieure, classe aisée, classes populaires …).
En ce sens, la rhétorique du PCF rompt avec sa longue tradition d’un discours reposant sur deux classes antagonistes perçues chacun comme homogène et prend donc en compte l’évolution des grilles de lecture de la société en sciences sociales. Toutefois, nous pouvons nous demander si la rhétorique du rassemblement, en rompant avec celui de l’antagonisme, lui-même inspiré de la théorie marxiste, dégrade l’identité profonde du Parti Communiste.
Comment un parti peut-il être communiste en abandonnant l’une de ses armes rhétoriques majeures, l’opposition dans le discours de deux classes antagonistes, en lutte ? La rhétorique du PCF se veut bien plus habile. Tout est une question d’équilibre. La rhétorique du “communisme autrement” porte ses propres limites, limites qui permettent au PCF de maintenir les fondements profonds de son identité sans verser dans l’anachronisme politique.
D’abord, pour Fabien Roussel, il n’est pas question de renier l’identité du PCF. D’ailleurs, il termine la conférence en expliquant clairement que le PCF n’a pas à cacher son Histoire, ni les succès (il cite la lutte contre l’impérialisme, contre l’apartheid, l’engagement dans la Résistance entre autres) ni les faux pas. Comme expliqué précédemment, la seule idée formulée par Roussel de redonner une dignité à la classe ouvrière s’inscrivait déjà dans l’identité traditionnelle du PCF. Souvenons-nous de la définition du parti de masse de Maurice DUVERGER, parti de masse dont l’objectif est de donner une voix et un espace d’expression à celles et ceux qu’on n’entend jamais ou qu’on fait taire. L’idée d’une “dignité ouvrière”, d’une “fierté ouvrière” a été l’une des motivations profondes du parti, de sa construction identitaire et le reste aujourd’hui.
Si la lutte des classes dans sa forme théorique traditionnelle a disparu du discours de Fabien Roussel; au profit d’un fond qui se veut plus rassembleur; la rhétorique de l’ancien candidat à la présidentiel s’appuie et se structure sur l’un des grands outils de la rhétorique: l’antithèse. Or, l’antithèse est la traduction en rhétorique d’une certaine lutte des classes en politique. L’outil de l’antithèse est couplé, dans la rhétorique de Roussel, à un autre pratique discursive répandue.
En effet, au fil de ses interventions, à la télé comme lors de cette conférence, Fabien Roussel dessine souvent les traits et les portraits des hommes et femmes du peuple, qu’il rencontre en faisant campagne. A l’inverse, les détenteurs du pouvoir économique ou politique, ceux qui exercent leur oppression, restent des personnages abstraits, évoqués, sans jamais les incarner, ce qui en fait, dans son argumentation, une figure inquiétante. Cet outil se nomme l’éthopée. Figure de style qui consiste à peindre des personnages ou des assemblées de personnages en décrivant aussi leurs mœurs et leurs passions.
Antithèse et éthopée, sont deux figures de style rhétorique qui pourtant traduisent un fond politique commun, bien présent dans le discours de Roussel. L’existence de deux catégories antagonistes dans la société françaises (nous éviterons d’employer le terme “classes” pour éviter toute confusion avec le concept de lutte des classes), entre, d’une part, les puissants qui détiennent les moyens de production et s’accaparent les richesses et, de l’autre, les opprimés qui subissent les conditions imposées par les puissants. Exit donc la lutte des classes dans le fond du discours mais, toutefois, cette lutte des classes, concept fondamental du marxisme, transparaît sous une forme moins explicite par l’usage couplé de l’antithèse et de l’éthopée dans la rhétorique de Fabien Roussel. Ainsi, en dépit du gommage de terme “lutte des classes” dans le discours, ce concept reste central, par la rhétorique employée. Un moyen habile d’éviter de refroidir certains ou certaines, frileux ou frileuses à l’idée d’une lutte des classes, sans pour autant trahir le fondement marxiste du discours originel du PCF.
La révolution, la lutte, le combat: actualisation du lexique du changement radical
Historiquement, le champ lexical du changement radical (par les termes de “révolution”, “renversement” … ) permet aux discours communistes de se placer, dès le XIXème siècle, en rupture avec le champ lexical du changement par gradation des discours réformistes républicains, notamment à gauche (Blum, Jaurès).
Par exemple, chez Léon BLUM, l’absence du champ lexical du combat révolutionnaire est palliée par la redondance de ceux de la délibération : débat, Chambre, motion, opinion, pensée, idée, contre projet, hypothèse, conviction. Chez la gauche républicaine, les outils démocratiques tels que la délibération ou le Parlement sont les conditions nécessaires au projet républicain, la réforme modernisatrice de la société. Dans le discours communiste, la “lutte”, ou le “combat,” est la condition préalable nécessaire pour rendre possible ce changement radical que doit être la “révolution”. Qui dit projet ou finalité distincte, dit moyens distincts d’y parvenir. Par conséquent, dans le discours du PCF, ces termes de révolution, lutte et combat construisent une identité discursive cohérente qui crédibilise un projet politique en participant à la construction d’une identité politique elle-même cohérente. On fait le changement graduel par les petites touches que sont les réformes. Chez le PCF, en rupture avec cette approche, on fait le changement radical par les méthodes radicales que sont la lutte et le combat.
Pourtant, aujourd’hui, le discours communiste, celui de Roussel, semble témoigner d’une tension entre l’idée que le renversement de table est officiellement banni du lexique, pour gagner en crédibilité. Et l’idée que le capitalisme demeure l’ennemi à abattre, et on n’abat pas les murs avec des marteaux mais avec des boulets de démolition.
Roussel nous propose de faire la révolution dans les urnes, en somme. Du moins, c’est ce que son discours laisse à penser, sans aucun jugement de valeur. En réalité, Roussel ne cherche pas à évacuer la radicalité propre à l’identité politique du PCF dans son discours. Au contraire, il revendique la nécessité de mesures radicales, d’un changement profond des sociétés. Mais, Roussel instille du pragmatisme dans ce discours sur la radicalité, un pragmatisme qui, sans doute, était supplanté par la suprématie de l’idéologie chez les anciens dirigeants communistes, comme Thorez. Sans renoncer à l’idéologie profonde du communisme, Fabien Roussel laisse la porte ouverte au pragmatisme et donc au “compromis”, seulement quand il est nécessaire ou inéluctable. C’est aussi laisser la porte ouverte au débat, à la contradiction, à la discussion. C’est donc chasser, en même temps, la crainte d’un communisme longtemps perçu comme totalitaire, ennemi de la démocratie car trop idéologique.
Par conséquent, le discours de Fabien Roussel est hautement intéressant parce qu’il révèle la stratégie politique, voire électorale, du PCF à travers de nouvelles stratégies rhétoriques.
En effet, et nous conclurons sur cette idée, nous pouvons sans doute parler de “nouvelles stratégies rhétoriques”. D’abord, par la rhétorique communiste élargit l’antagonisme de classes pour rassembler un électorat plus large. Ensuite, la rhétorique communiste opère des choix lexicaux subtils afin de gagner en crédibilité (fin de la “lutte des classes”, idée de “co-gestion” …). Et, enfin, la rhétorique communiste s’efforce de convaincre de potentiels électeurs et non de potentiels révolutionnaires (notamment en postulant que la révolution, c’est le programme proposé par le PCF).
On peut regretter une “trahison” de l’identité communiste originelle du parti. Toutefois, nous pouvons parler de “stratégies rhétoriques”. En finalité, ces pratiques discursives qui se veulent nouvelles ont peut-être pour véritable objectif de faire adhérer les votants à l’identité du PCF, en optant pour la stratégie de la crédibilité et du rassemblement. Loin du PCF, la volonté de renier ses fondements identitaires profonds, comme nous l’avons démontré. Renverser la table, libérer les oppressés, combattre le capitalisme (mais “de l’intérieur”) restent les racines du PCF et de son secrétaire général, Fabien Roussel.
Reste à voir jusqu’où le compromis rhétorique/identité peut-il être poussé sans qu’une partie ne prenne le pas sur l’autre.
Clémence Delhaye
Propos tirés de la conférence de Fabien Roussel du 18 novembre 2022.
Sources complémentaires :
BEKERMAN Gérard, Vocabulaire du marxisme, Paris, Presses universitaires de France, 1981, 357p.
FAERBER Johan et LOIGNON Sylvie. « Fiche 11. Arguments empiriques (n. m.) », , Les procédés littéraires. De allégorie à zeugme, sous la direction de Faerber Johan, Loignon Sylvie. Armand Colin, 2018, pp. 39-42.
FAERBER Johan et LOIGNON Sylvie. « Fiche 24. Discours (n. m.) ou Étapes et parties d’un discours », , Les procédés littéraires. De allégorie à zeugme, sous la direction de Faerber Johan, Loignon Sylvie. Armand Colin, 2018, pp. 80-83.
FAERBER Johan et LOIGNON Sylvie, « Fiche 33. Éthopée (n. f.) », , Les procédés littéraires. De allégorie à zeugme, sous la direction de Faerber Johan, Loignon Sylvie. Armand Colin, 2018, pp. 110-113.
GOBIN Corinne, “Des principales caractéristiques du discours politique contemporain”, Les langages de l’idéologie, 2011, N°30, pp.169-186.
GUARESI Magali, MAYAFFRE Damon et VANNI Laurent. « Entre rupture et continuité, le discours du PCF (1920-2020) », Histoire & mesure, vol. xxxvi, no. 2, 2021, pp. 125-162.
LABBE Dominique, “Le discours communiste”, Revue française de science politique, 1980, N°30-1, p.46-77
LECERCLE Jean-Jacques. « Petits lexiques contrastés de philosophie du langage », , Une philosophie marxiste du langage. sous la direction de Lecercle Jean-Jacques. Presses Universitaires de France, 2004, pp. 185-206.
MAYAFFRE Damon, “1789 / 1917, deux héritages lexicaux concurrents dans le discours révolutionnaire de l’entre-deux-guerres”, Mots: les langages du politique, ENS Éditions (Lyon), 2002, 69, pp.65-79