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Eldorado : au cœur de la Parade

Retardée d’une semaine pour cause de mauvais temps, la parade d’ouverture du projet “Eldorado” a samedi soir fait vibrer Lille. Retour en images sur cet évènement hors du commun. 

Pour cette nouvelle parade aux influences sud-américaines,  Lille 3000 a vu les choses en grand. Des immenses chars, des musiciens survoltés, un lustre géant naviguant à plusieurs dizaines de mètres de hauteur et plus de six cents danseurs. Le tout devant une foule immense et pour un résultat tout simplement grandiose.

Mais mieux que des mots, La Manufacture vous propose de revivre ces moments en photos !

Char de la fête des morts / Matthieu Slisse
Gros crâne / Matthieu Slisse
Splendide char de Frida Kahlo / Matthieu Slisse
De la couleur sur la Grand Place / Matthieu Slisse
Un ring de catch au beau milieu de Lille / Matthieu Slisse
Un équilibriste, tête en bas à plusieurs dizaines de mètres de haut / Matthieu Slisse
La colonne de la déesse en flammes / Matthieu Slisse

Témoignage de Fantine* : “Ce partage de joie et de bonne humeur m’a vraiment réchauffée quand le froid se faisait trop sentir” 

Rendez-vous 15 h au deuxième étage d’Euralille. Arrivée un peu en retard, c’était déjà une ambiance particulière, surtout dans le coin maquillage au fond de la salle : se dépêcher, il le faut, mais dans la bonne humeur. Dernière répétition générale à 16h : heureusement d’ailleurs, j’avais oublié certains des pas ! On a découvert les déguisements des personnes sur les chars au fur et à mesure, tous et toutes émerveillé.e.s devant leur beauté. J’avoue avoir une petite préférence pour celles et ceux de  mon char : “el dia de los muertos”. Mais je dois bien avouer que les ailes faites de ballons des Alebrijes étaient impressionnantes ! A peine sortie de la salle pour se mettre en rang derrière les chars, les gens nous prenaient déjà en photo, tout sourire, heureux de voir la fête se préparer. Si je devais retenir un détail de cette parade, ce serait vraiment celui-là : les sourires des personnes devant lesquelles je passais. Lors des répétitions, j’avais réellement l’impression de devoir être au pas dans un défilé militaire. Là, j’ai retrouvé l’humanité : les gens dansaient avec nous, les enfants voulaient taper dans nos mains. Ce partage de joie et de bonne humeur m’a vraiment réchauffée quand le froid se faisait trop sentir ! L’harmonie qui jouait derrière nous mettait aussi une ambiance d’enfer – c’est le cas de le dire, on avait un diable aux trousses. Je pense que cette bonne ambiance avec les personnes hors de la parade était présente parce qu’elle était avant tout là entre nous, danseurs et danseuses bénévoles. Et se retrouver au Tripostal pour l’after avec nos « collègues » a continué de faire de cette soirée un doux moment hors du temps !

*Engagée de la première heure dans le projet Eldorado, Fantine est l’une des rédactrice en chef de La Manufacture.

 

Matthieu Slisse