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Valse avec le cinéma #12 Lupin III : the first

La valse avec le cinéma continue avec la chronique ciné de La Manufacture ! Prenez place sur votre fauteuil, le film va commencer… Cette semaine, on vous parle du film d’animation japonais Lupin III : the first.

Un nouveau film dans une licence légendaire

Lupin III est une licence de manga crée par Monkey Punch en 1967, qui raconte les aventures du petit fils d’Arsène Lupin, Lupin III, à travers le monde. Lupin est souvent accompagné de ses comparses, Jigen le tireur, Goemon le samourai, Fujiko l’imprévisible ; ensemble ils voleront les trésors les plus rares et précieux. C’est sans compter sur l’inspecteur Zenigata qui fera tout pour rattraper Lupin et sa bande.

Il faut donc prendre ce film comme une lettre d’amour à Lupin III, particulièrement au Château de Cagliostro de Miyazaki, dans lequel il présente un gentil Lupin gentleman et astucieux. En clair, Lupin c’est beaucoup d’aventures, de l’action, de la comédie, tout en sachant proposer des moments sérieux chargé d’émotions. En France, Lupin arrive dans les années 1980 sous le nom d’Edgar de la cambriole. Lupin, c’est donc une suite de films et de séries animées, venant à chaque fois relire les personnages. Derrière chaque œuvre Lupin III se cache une nouvelle vision. Aujourd’hui, c’est le dernier film en date et le premier en CGI qui nous intéresse.

Une aventure passionnante riche en péripéties

Lupin III : the first raconte l’histoire d’un mystérieux journal scellé qui aurait des plans pour découvrir un mystérieux trésor antique. Lupin, désireux de marcher sur les traces de son grand-père qui n’a jamais pu réussir cette entreprise, va collaborer avec une jeune archéologue, Laetitia, qui semble détenir des indices sur ce journal. C’est ainsi qu’une véritable course se lance partout dans le monde.

Ce film, c’est la définition de l’aventure avec un grand A. Très classique, l’intrigue n’est qu’un prétexte pour voyager le plus possible. Les jolis décors s’enchainent dans des situations tumultueuses. Il est sans cesse question de vie ou de mort dans les péripéties que le film propose. Tout s’enchaine à une vitesse folle, l’action ne s’arrête jamais. C’est ici que le choix de la CGI fait plaisir, elle permet une telle fluidité et un superbe usage de l’éclairage. La qualité d’animation titille souvent les productions Pixar dans sa capacité à retranscrire l’émotion des personnages. Puis que dire de l’ost si ce n’est qu’elle est excellente ! Lupin III : the first est un film très musical. Rarement silencieux, le film se rythme par des morceaux de jazz super rapides qui donnent le ton lors des péripéties.

Ces scènes sont toujours appuyées par la classe et la personnalité de chaque personnage qui sont tous mis sur le devant de la scène au moins une fois. Il ressort donc une véritable dynamique de groupe, ou toutes et tous se complètent, avec une complicité qui fait plaisir à voir. Le duo Lupin/Laetitia fait particulièrement plaisir à voir. Au final je ne pourrais pas détailler le reste du film sans rentrer dans le spoil. Je tiens juste à vous dire que les 1h30 ne passent bien, tant elles sont denses et bien rythmées. Le film trouve le parfait équilibre entre l’action et la comédie, sans oublier le développement des personnages. Je recommande fortement !

Amir Naroun