Si j’ai choisi de vous parler de A touch of Zen aujourd’hui, c’est pour vous montrer à quel point un registre cinématographique peut varier en fonction d’une interprétation personnelle. Ces deux films, bien qu’appartenant au cinéma de wu xia, sont complètement opposés. Bien sûr, le détour par cet article me permet de gagner du temps, puisque je ne rappellerai pas les fondements du wu xia pian et son évolution ; ce qui est d’autant plus important dans le cas de A touch of zen. Par sa date de sortie et son style abouti, il apparait comme la forme ultime d’un certain cinéma. Je vais donc vous expliquer comment le chef-d’œuvre de King Hu arrive à être si poétique. Enfin, il y’a tant de choses à dire sur ce film, je proposerai donc avant tout une synthèse personnelle sur un aspect parmi d’autres, pour ne pas faire un article de cinq pages.
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